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Le Louvre, Paris

23 Avr

            

Aujourd’hui nous nous attaquons au site du musée français le plus connu au monde, le Louvre : http://www.louvre.fr/

            Le Louvre, en tant que « Muséum central des Arts», existe depuis 10 août 1793 et fut dès lors destiné aux visites d’artistes mais aussi au public. Depuis cette date, le musée n’a cessé de s’agrandir et de s’adapter aux nouveaux courants artistiques.

           Le page d’accueil du site du musée est dans les tons du logo du Louvre : noir et blanc. En fond, on remarque une photo de la structure de la pyramide du Louvre. Prise lors d’un ciel nuageux, la photographie de la structure de la pyramide, en matériaux foncé, crée un contraste aux couleurs du logo. Sur cette même page, certaines nouvelles expositions et interactions du musée défilent tandis que d’autre non. Le site est disponible en quatre langues, mais des informations essentielles à une visite sont disponibles en beaucoup plus de langues. Au sommet de la page sont présents les différents liens qu’on trouve le pus souvent sur les sites de musée, à savoir : informations pratiques, visites & activités, expositions et actualités, œuvres & palais et art & éducation. Lorsque l’on clique sur ceux-ci, le site ouvre une nouvelle barre – de couleurs différentes suivant le lien ouvert – où on peut voir toutes les sous-parties. Elles sont accompagnées d’ une photographie. Cette division du site est bien organisée et les couleurs structurent notre recherche. On retrouve ces mêmes informations et leurs « sous-parties » en bas de la page d’accueil du site. Dès celle-ci la possibilité est offerte de faire un don au musée mais également d’en savoir plus sur la place du Louvre dans le monde. Je ne vais pas les analyser, l’article deviendrait trop long et on s’éloignerait de notre but premier : les informations concernant le jugement de Pâris. Pour finir sur la description de cette première page, on note la présence d’un cartel de 5 petits logos (Rechercher une œuvre, Agenda, Médias, Billetterie et Boutique) qui suivent le défilement de la page. Ainsi, nous avons beaucoup d’informations qui nous sautent aux yeux dès ce premier aperçu du site. Certaines données les plus importantes sont mises en valeur, comme les expositions récentes, tandis que d’autre secondaires se répètent plusieurs fois (comme pour les dons en ligne).

                Pour notre recherche, le chemin le plus pertinent à prendre semble être « œuvres et palais » puis « rechercher une œuvre ». En tapant les mots de notre sujet, plus de 1000 œuvres sont trouvées! En y jetant un coup d’œil, on réalise que peu traitent du jugement de Pâris… La moteur de recherche n’est donc pas des plus perspicace ! En ôtant « de », qui aurait pu parasiter notre recherche, le nombre d’occurrence diminue au nombre de 44. Mais là encore, des objets sont présents alors qu’ils ne portent pas sur le mythe. La barre de recherche donne les liens d’objets qui traitent d’un quelconque jugement ou de Pâris, mais pas nécessairement des deux réunis. C’est pourquoi nombreuses sont les recherches où les résultats se comptent par centaine.

             D’après notre recherche, le Louvre ne conserve aucune œuvre du XVI ou du XVIIe siècle sur le thème que nous étudions. L’absence d’œuvre répondant à notre problématique change l’intérêt de cet article. Néanmoins, la renommée et la popularité du musée peut tout à fait justifier l’écriture de celui-ci. En effet, le Louvre est le musée le plus visité au monde et c’est donc d’en cette optique que nous allons orienter la fin de notre développement.

             Une mosaïque du Jugement de Paris datée de l’Antiquité est exposée au musée et c’est à travers elle que nous allons comparer la transmission de connaissance du musée au spectateur. A l’instar des sites des plus documentés, le Louvre fourni une quantité d’informations sur l’objet étudié : lieu de trouvaille, date, taille, localisation dans le musée… De plus, il y a une analyse de l’œuvre expliquant le sujet du mythe dans le contexte de l’œuvre et de ce qu’a pu vouloir transmettre l’artiste. Plus bas sur la page, une riche bibliographie est communiquée et comprend des ouvrages français mais aussi étrangers. Contrairement à d’autres sites muséaux étudiés, il n’y a pas de plan indiquant la salle dans laquelle se trouve l’œuvre (simplement le numéro de la salle est communiqué). Pour localiser l’objet, le visiteur doit se rendre sur l’onglet principal « informations pratiques » puis « plan du musée ». Une image interactive permet au visiteur d’avoir accès à une carte du musée où sont mis en couleurs les différents genre d’œuvres exposées dans le Louvre. Le plan du site est téléchargeable en quatorze langues différentes. C’est le seul musée, jusqu’ici étudié, qui soit à se point polyglotte ! A droite de cette page, on remarque les chefs d’œuvres de chaque salle du niveau sélectionnée. Mais revenons sur la page de la mosaïque, aucune image n’est présente, aucun zoom ou détail de l’œuvre!C’est tout à fait étonnant quand on voit le développement de certaines parties ou interactivités du site (tel que les visites guidées en ligne).Cette colossale absence mais aussi le manque de précision de la barre de recherche ternissent profondément le site.

Ce site internet est à l’image du Louvre, un espace qui est vaste mais bien organisé. De nombreux liens se répètent à différents endroits sur la même page, la rendant plus fournie mais donc moins claire. Cependant, lorsqu’on réalise la quantité de données qui sont présentes sur le site du musée, tous les moyens multimédias disponibles, ce dernier semble alors avoir une organisation des plus appropriée.

Insecula

10 Avr

Il s’agit d’une ressource numérique francophone, qui se définit elle-même comme « le + grand site au monde de visites en ligne ». A en croire cette phrase d’accroche, il s’agit donc d’un site qui permettrait de visiter en ligne des musées. Voyons ce qu’il en est : http://www.insecula.com/.

A priori, il s’agirait donc d’un site contenant des images et descriptions de milliers d’œuvres d’art qui proviennent des musées et collections de France et du monde entier. A la fois revendiqué comme « guide de voyages et de visites » le site permet en effet de prendre connaissance des plus importants musées qui pourront se trouver sur notre chemin, lors d’un voyage. On peut en effet y retrouver l’historique d’une ville et ce qu’il peut être intéressant de visiter. Entre balades virtuelles dans les parcs et jardins, édifices et monuments, et musées dans le monde, le visiteur ne peut qu’être comblé. La publicité qui défile tout autour de la page est un peu dérangeante, mais n’empêche pas la bonne lecture de ce site.

Mais comment retrouver une œuvre précise ? Si l’on connait le musée où l’œuvre est conservée, nous pouvons tenter de la trouver ainsi. Mais je ne pense pas que ce soit la méthode la plus simple et rapide. Le site nous donne de nombreuses informations sur chaque musée : historique, horaires, œuvres exposées, répartition des salles. C’est donc une ressource très intéressante pour ce qui concerne les visites virtuelles.

Il y a également une barre de recherche, dans laquelle si on tape « Jugement de Pâris », on retrouve d’après une recherche google personnalisée, les pages insecula (ou worldvisitguide.com, la version anglophone d’insecula) qui traitent du jugement de Pâris. C’est la méthode la plus rapide et efficace. Ainsi s »affichent donc plusieurs pages concernant une œuvre sur le thème du mythe du Jugement de Pâris. En cliquant par exemple sur le tableau de Rubens de 1632-35, nous obtenons des informations concernant le mythe, ainsi que sur le tableau et la salle où il est entreposé dans son musée de conservation. L’image est plutôt de bonne qualité, avec un agrandissement possible et une vue avec le cadre. 

Insecula permet également de visiter des collections par artistes, ainsi en cliquant sur Peter Paul Rubens, nous nous retrouvons dans la salle de la National Gallery dédiée au peintre flamand.

Cette ressource numérique est pourtant limitée, car nous ne retrouvons pas toutes les œuvres de tous les musées. En particulier le Jugement de Pâris de Wtewael, qui n’est pas indexé dans la collection de ce musée virtuel. C’est néanmoins un outil utile pour survoler ce que présentent les musées à l’intérieur de leurs collections.

National Gallery, Londres

13 Mar

La National Gallery, Londres

La National Gallery a été fondée en 1824 et achevée en 1838. Elle détient une collection nationale de peintures d’Europe occidentale du XIIIème aux XIXème siècles. Ouverte à tous, 361 jours par ans et gratuitement, le musée vise à encourager le plus largement possible l’accès aux oeuvres. Les objectifs de la National Gallery sont de prendre soin des collections, les restaurer si nécessaire et de les étudier.

Pas étonnant alors, que le site de la National Gallery de Londres soit très bien fourni. Il permet de retrouver des œuvres précises facilement par le biais d’une barre de recherche. En tapant « judgement of paris », on a alors accès à la liste de tous les tableaux qui traitent de ce thème. On retrouve ainsi le Jugement de Pâris de Wtewael et deux de Rubens. En cliquant sur les différents tableaux, nous avons accès à tout un tas d’informations concernant les tableaux.

Le site propose également une visite virtuelle. Néanmoins, cette visite est assez limitée, car elle ne présente pas toutes les salles du musée, mais seulement quelques unes, on n’y retrouve pas (encore) nos deux peintures.

Les pages des différentes oeuvres sont très bien organisées. De prime abord, le site offre une présentation générale de l’oeuvre. Certains mots clés ou noms importants renvoient à d’autres pages. Puis, nous avons accès à des informations supplémentaires en cliquant sur des liens ; concernant la biographie de l’artiste ou la fiche technique de l’oeuvre, ou bien des informations sur le mythe étudié. On y trouve également le plan du musée afin de repérer plus facilement la localisation des peintures. Ce site permet aussi de montrer quelles oeuvres peuvent être associées entre elles (par leur situation dans le musée, mais aussi suivant l’artiste ou le sujet représenté).

Les zooms sur les peintures sont incroyables, et permettent même parfois de voir des détails plus facilement qu’à l’oeil nu. En effet c’est le cas du tableau de Wtewael, qui est d’une taille moyenne, et pour lequel les zooms sont considérables et permettent d’appréhender et d’analyser la touche du peintre et les nombreux détails dépeints sur le bois.

C’est un site très interractif, qui englobe des informations nécéssaires et primordiales pour des études d’oeuvres. Nous vous laissons découvrir cela.

« À la plus belle »

3 Mar

Le Jugement de Pâris – Le mythe

Tous les dieux se retrouvèrent lors d’une cérémonie pour célébrer le mariage de Pelée et Thétis. Tous sauf Eris. En colère, elle lança à la foule la pomme de la discorde avec comme inscription « À la plus belle ». Vénus, Minerve et Junon se disputèrent le titre. Et Jupiter ne pouvant décider laquelle des déesses était la plus jolie, confia à Mercure de désigner le premier des mortels comme juge de la décision. C’est à Pâris, berger, que revint cette décision. Alors, chacune des déesses lui promit le plus beau des cadeaux pour essayer d’influencer son choix. Minerve lui promit la sagesse, Junon la puissance et Vénus l’amour de la plus belle des femmes. Pâris choisit Vénus comme grande gagnante du concours et se vit offrir l’amour d’Hélène de Troie, ce qui déclencha la Guerre de Troie.

Le site mythologica.fr offre une vision globale du mythe de Pâris, néanmoins certains détails de l’épisode du Jugement de Pâris ne sont pas mentionnés. Aucune évocation sur cette page par exemple d’Eris qui lance la pomme d’or alors que cette pomme est la pièce principale du mythe, sans laquelle il n’y aurait eu ni jugement, ni guerre. Les artistes représentant le Jugement de Pâris représentent en effet systématiquement la pomme d’or, qui est l’emblème de ce jugement. Pour avoir ces détails, il faut cliquer être un peu curieux et cliquer sur le permalien du Mariage de Thétis et Pelée.

Le Grenier de Clio se définit lui même comme un site richement illustré et avec des vastes connaissances, consacré aux mythologies, aux croyances religieuses et aux arts des anciennes civilisations du monde entier.

Le site offre de nombreux permaliens pour avoir des informations supplémentaires sur divers dieux ou mythes, un tableau qui schématise les liens de parenté pour faciliter la compréhension, des exemples d’iconagraphies et les sources littéraires liées au mythe. Il faut donc cliquer et recliquer pour avoir pleine connaissance du mythe. Existent également des liens vers des pages en parallèle du mythe, par exemple la Guerre de troie et le Mariage de Pelée et Thétis sont associés au Jugement de Pâris. Tout ça encore, afin d’obtenir des informations plus précises et complémentaires sur le mythe.

Le Jugement de Pâris – Les sources littéraires

Il est très compliqué de trouver des sources littéraires traduites du mythe du Jugement de Pâris, en ligne.

Voici néanmoins un site trouvé d’après les liens de Wikipédia pour les sources littéraires du mythe :  ugo.bratelli.free.fr, où le mythe est raconté par Hugo Bratelli, d’après Apollodore.

Un autre site d’après les sources littéraires via Wikipédia : philoctetes.free.fr, mais où nul part apparait le Jugement de Pâris.

Bref, les ressources numériques sur les sources littéraires des mythes ou du mythe du Jugement de Pâris en particulier, sont assez pauvres.

En quoi peut-on dire que les artistes tels que Wtewael ou Rubens respectent-ils le mythe du Jugement de Pâris raconté par Homère dans l’Illiade ou Apolodore dans les Métamorphoses ? Quelles sont les prises de libertés dans leur représentation de ce mythe ?